Emilio arreté et extradé en France

Le 1er décembre, Emilio a été arreté par la DIGOS. Escortés par plusieurs camions, qui ont bloqué la route principale et les entrées de la maison, les gardes en civil ont escaladé et forcé le portail et l’ont emmené.
Sur ordre du Procureur Général, ils ont aggravé les mesures de précaution, et – semble – pour motifs de « sécurité » et ordre public, ils ont supprimé son assignation à résidence et l’ont ramené en prison, à Le Vallette de Turin.

Emilio a été extradé en France hier. Il a été transféré à Gap pour l’audition/interrogatoire et a été emmené à la prison d’Aix-Luynes (Aix-En-Provence) pour une détention provisoire, dans l’attente du procès.
Ils avaient déjà clairement décidé de ne pas lui accorder de mesure alternative. Une punition de plus.
L’avocat est en train d’étudier les possibilités d’appel.
Le numéro d’écrou (code d’identification) nécessaire pour écrire aux détenus dans les prisons françaises sera connu lundi. En attendant -théoriquement- jusqu’à lundi on peut écrire directement à son nom. Les télégrammes ne peuvent pas être envoyés dans les prisons françaises.
Ils ont décidé de l’éloigner du Val de Suse, de la frontière, de Gap, de Briançon, de l’éloigner de ses proches et de la forte solidarité présente sur ce territoire. Comme ils l’ont fait à l’époque avec Eleonora, Théo et Bastien, arrêtés pour aide à l’immigration clandestine dans la journée du 22 avril 2018 et transférés de Gap à Marseille pour « raisons de sécurité » après l’appel à une manifestation sous la prison. Mais ils ont tort.
Emilio a toujours été aux côtés des exploités et de ceux qui souffrent des mille injustices de ce monde.
Il s’est toujours battu pour un monde plus juste. C’est pourquoi il a été arrêté.
Nous ne le laisserons pas seul ! Mises à jour et initiatives bientôt. Même sous cette prison !
En attendant, aujourd’hui, jour de l’ouverture des remontées mécaniques de Claviere et Monginevro, quelques solidalx sont bien présents à la frontière pour rappeler qui sont les vrais responsables de la chasse à l’homme permanente sur ces pistes.
La véritable violence est celle de l’État et de ses gardes, qui, de la Libye à la Pologne, de la Méditerranée aux Alpes, continuent de rejeter et de réprimer à chaque frontière européenne.
EMILIO LIBRE
 !

Ne le laissons pas seul ! Pour lui écrire :
Emilio Scalzo
Maison d’arrêt d’Aix Luynes
70 route des Châteaux du Mont Robert
CS 20600
13595 AIX EN PROVENCE CEDEX 3.

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