Compte-rendu de l’accueil de Macron à Savines

Un rassemblement s’est tenu pour rappeler au valet du Capital Macron qu’il n’allait pas se débarasser du sujet de la réforme des retraites en se cachant derrière des fausses solutions écologiques.

Environ deux cent personnes se sont rassemblées à Savines-le-lac, puis ont été nassées par la police. Une personne de 70 ans a été frappée avec une matraque à la tête avant d’être admise à l’hôpital d’Embrun puis passer un interrogatoire à la gendarmerie. Une deuxième personne a été interpelée.

Une banderole géante a été déployée sur le pont de voie ferrée faisant face à Savines, au nez et à la barbe des flics. Ceux-ci ont eu un mouvement de panique, le message « Quand tout sera privé on sera privé de tout » étant à leur yeux trop subversif et ne devant surtout pas être aperçu par Jupiter. La maréchaussée est donc rapidement intervenue sur la voie ferrée pour décrocher la banderole et y mettre le feu ; on note là une pratique d’activistes que le pouvoir aux abois se trouve obligé de reprendre à son compte, avec aussi un jeu du chat et de la souris qui a été pratiqué en donnant des informations contradictoires sur les horaires et lieux des interventions officielles.

Quand on discours qui a été servi, il s’agit essentiellement de solutions techniciennes, qui ne remettent pas en cause le modèle d’agriculture productiviste. Fait marquant, le sinistre de l’agriculture Marc Fesneau n’était pas présent, il a préféré se rendre au congrès du syndicat des pesticides et de l’agrochimie FNSEA...

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