L’injonction paradoxale à laquelle nous sommes confrontés depuis plusieurs années (à savoir sacrifier la nature pour sauver la planète, au nom des chevaliers purs et sans reproches de l’éolien et du photovoltaïque) ne donne aucun signe de faiblesse – bien au contraire.
Dans cette atmosphère de guerre où l’on parle d’attaque et de défense, et où les salves politiques et administratives sont croissantes, on entend aussi, de plus en plus distinctement, la grogne de la résistance qui s’organise, notamment dans le camp des élus qui, heureusement, ne sont pas tous sensibles aux sirènes strictement (et cyniquement) financières des coalitions politico-industrielles à dents longues.
C’est dans ce contexte qu’une fédération d’associations à vocation anti centrales industrielles éoliennes, Vent de colère (dont Amilure est membre), a récemment publié un document riche et bien construit qui constitue en quelque sorte le manuel du combattant, le vade-mecum du résistant. Bien que cette documentation soit très orientée éolien, elle reste largement transposable aux enjeux photovoltaïques de même nature.